Si vous faites appel à un professionnel de l’immobilier, vous ne pourrez échapper à la notion de frais d’agence. Versés à l’agent immobilier comme une rémunération pour son travail d’intermédiaire entre l’acheteur et le vendeur, il n’existe pourtant pas de réelle réglementation pour encadrer ces frais et leur modalité de paiement.
Qui doit payer les frais d’agence ? Nous avons réuni dans cet article tout ce que vous devez savoir sur le paiement des frais d’agence, que vous soyez un acheteur ou un vendeur.
Lors d’une transaction immobilière, l’agence immobilière en charge de la vente du bien prend une commission sur le montant de la vente. La plupart du temps, cette commission est un pourcentage du prix du logement, mais parfois, comme c’est le cas chez Liberkeys, il s’agit de frais fixes.
Ces honoraires d’agence servent majoritairement à rémunérer l’agence immobilière et à couvrir ses frais (loyer, salaires fixes…). Une petite partie est également allouée à l’agent immobilier qui a réalisé la vente sous forme de prime. En échange de cette rémunération, le professionnel immobilier va apporter un soutien complet au processus de vente. Cela pouvant aller de l’estimation du logement à la signature de l’acte de vente.
Agissant comme un intermédiaire entre acheteur et vendeur, il est au service des deux simultanément. C’est pour cette raison qu’on peut légitimement se demander qui doit payer les frais d’agence. Pour en savoir plus, consultez notre article de présentation des frais agence.
Il n’existe aucune réglementation stricte en matière de frais d’agence. L’agence est libre de les fixer et aucune loi ne stipule à qui il revient de les payer. Il existe cependant de grands principes à connaître.
Le plus souvent c’est le vendeur qui fait appel à une agence immobilière pour l’aider dans le processus de vente de son bien immobilier. Il semble donc logique que ça soit à lui de s’acquitter de la commission d’agence. Et en pratique c’est généralement le cas : le vendeur paie les frais d’agence. En général, dans les agences immobilières, le prix mentionné est le prix FAI (pour frais d’agence inclus).
Prenons l’exemple d’une maison à vendre à 350 000 € (prix FAI affiché en agence) dont 20 000 € d’honoraires d’agence à la charge du vendeur :
Le vendeur touchera donc au total 330 000 € (appelé prix net vendeur) et l’acheteur aura déboursé 350 000 €.
S’il semble logique que ce soit au vendeur de s’acquitter des honoraires, c’est lui qui mandate l’agence, il n’existe dans les faits aucune obligation. Tant qu’il est stipulé dans le mandat immobilier qui doit payer les frais d’agence, il n’y aucune réglementation en faveur de l’une ou l’autre des parties. Il arrive donc que ce soit à l’acheteur de payer ces frais.
Reprenons l’exemple d’un achat immobilier au prix FAI de 350000 euros. S’il est cette fois-ci stipulé “honoraires d’agence à la charge de l’acheteur”.
L’agence immobilière devra spécifiquement mettre dans son annonce le détail du prix et la valeur de la commission qu’il prend. Le montant se répartit alors comme suit :
Finalement, les sommes touchées et perçues, semblent être les mêmes lorsque le vendeur paie directement les frais d’agence. L’acheteur paie 350 000 € au total et le vendeur reçoit 330 000 €.
Comme on le voit dans l’exemple plus haut, le fait que le vendeur paye ou non la commission d’agence n’aura aucune incidence sur le prix net vendeur. En revanche il existe pour l’acquéreur une différence majeure entre les deux qui réside en fait dans le calcul des frais de notaire.
Lors d’un achat immobilier, l’acquéreur doit aussi s’acquitter de frais d’acquisition. Ils comprennent les frais de notaire ainsi que des taxes. Le montant de ces frais se calcule sur la base de ce que l’acheteur paye au vendeur. Il y a donc une différence selon que les honoraires d’agence sont à la charge du vendeur ou non.
Reprenons l’exemple précédent d’une maison à 350 000 € dont 20 000 € de frais d’agence. Nous considérons que les frais de notaire s’élèvent à 9% :
Dans ce cas précis, les frais de notaire seront 1800 € moins cher que si le vendeur les paie.
Si vous êtes vendeur, le règlement des frais d’agence n’a aucune incidence sur ce que vous toucherez réellement une fois la transaction terminée. C’est en revanche à vous que revient le choix d’acquittement des frais d’agence. Car cela doit être mentionné dans le mandat de vente que vous signez avec l’agence immobilière.
A noter que rien n’interdit dans les faits le partage des frais d’agence entre l’acheteur et le vendeur, mais par habitude cette pratique est très peu commune. Si vous êtes acheteur vous avez tout intérêt à vous orienter vers des biens immobiliers où les frais d’agence sont votre charge. En effet, la dépense en matière de frais de notaire sera moindre.
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Impossible de réaliser une transaction immobilière sans faire appel à un notaire pour réaliser le changement de propriété et authentifier l’enregistrement de l’acte de vente. Le paiement de ces frais de notaire (ou frais d’acquisition) représente un budget souvent colossal dans un projet immobilier.
Nous vous expliquons aujourd’hui qui paie les frais de notaire et sous quelles conditions.
Le paiement des frais de notaire est un élément important lors de toute transaction immobilière. Sans paiement des frais de notaire, impossible de finaliser la vente. Qui doit les payer ? à quel moment ? Comment est déterminé le montant total des frais ?
Sauf cas exceptionnel, c’est pratiquement toujours à l’acheteur du bien de payer les frais de notaire.Et de fait, cela semble plutôt logique. En effet les frais de notaire permettent de formaliser le changement de propriété par l’arrivée du nouveau propriétaire et d’enregistrer l’acte de vente. C’est donc à lui de s’acquitter de ces frais. C’est d’ailleurs ce que mentionne l’article 1593 du Code Civil.Cette loi vaut pour tous les types de logements (maisons, appartements) qu’ils soient neufs ou anciens.Cela concerne également les terrains constructibles.
Que vous passiez par une agence traditionnelle, par une agence en ligne comme Liberkeys ou que vous ayez recours à la vente directe, ce sera donc à l’acheteur de payer les frais de notaire.
Les frais de notaire doivent être payés par l’acheteur au moment où il se rend chez le notaire avec le vendeur pour signer l’acte authentique de vente. C’est ce document qui atteste officiellement du changement de propriété du logement et de l’achat.
Pour pouvoir valider la signature du contrat, les frais de notaire doivent être payés, ainsi que le prix de vente du logement et les frais d’agence.
En savoir plus sur le paiement des frais d’agence
Lorsque l’acquéreur paie les frais de notaire le jour de la signature de l’acte de vente, le montant n’est en réalité qu’une estimation.Une partie du travail du notaire a en effet lieu après la signature de l’acte. Certains frais administratifs et fiscaux seront donc déboursés a posteriori.De ce fait, ce n’est que quelques semaines ou quelques mois après la signature de l’acte authentique que le montant réel des frais de notaire sera connu. Les frais connus lors du paiement ne sont que les frais d’acquisition estimatifs.
Pas de panique toutefois : si vos frais sont amenés à être modifiés, la variation avec la somme estimée initialement ne sera que très faible. La plupart des frais sont encadrés par la loi et donc connus à l’avance. Seuls les frais annexes sont susceptibles de changer. Le calcul prévisionnel des frais de notaire effectué est donc relativement précis.
Une fois le montant final déterminé, le notaire pourra vous envoyer une facture complémentaire ou un chèque de remboursement selon que les frais ont dépassé ou non la somme initialement prévue.
Dans tous les cas, le notaire pourra vous fournir la justification légale des frais que vous serez amené à payer. Ils représentent en général entre 7 et 8% du prix de vente dans l’ancien. Les frais de notaire dans le neuf représentent quant à eux moins de 3% du prix de vente.
On pense souvent à tort que les frais de notaire servent uniquement à payer le notaire pour la rédaction de l’acte authentique de vente et le suivi de la procédure. La loi encadre fortement les frais de notaire. De ce fait,près de 80% des frais reviennent à l’Etat et aux collectivités territoriales sous forme de taxe.
Une fois que l’acheteur a payé l’intégralité des frais au notaire, c’est le notaire lui-même qui se charge de la répartition des frais dont la majeure partie revient à l’Etat.
Sur les 20% restants, 10% reviennent au notaire sous forme d’honoraires. Ensuite, 10% servent à payer les frais et procédures administratives annexes.
Dans certaines situations, ce n’est pas directement à l’acheteur de payer les frais de notaire lors d’une transaction immobilière. Voici les quelques cas qui font figure d’exception et qu’il peut être nécessaire de connaître.
Dans la plupart des cas, payer les frais de notaire revient à l’acheteur. C’est d’ailleurs dans ce sens que va la loi. Toutefois rien n’empêche que les deux parties se mettent d’accord pour que le paiement des frais de notaire revienne au vendeur. Dans ce cas, l’acte de vente doit le spécifier.
Dans ce cas, on parle de prix ‘acte en mains’ ou ‘frais en mains’. Cela veut dire qu’il inclut tous les frais annexes.
Ce type de paiement des frais de notaire est notamment fréquent pour les programmes menés par des promoteurs immobiliers.
Si c’est en général à l’acheteur de payer les frais de notaire, le vendeur peut néanmoins avoir à payer certains frais au notaire le jour de la signature de l’acte de vente.
En revanche, ces frais sont totalement distincts des frais de notaire et ne sont pas liés au changement de propriété. Ils ne s’appliquent que dans le cas où le propriétaire doit payer un impôt sur la plus-value immobilière ou s’il se libère de son hypothèque en vendant son bien. Dans ce dernier cas, il devra payer les frais liés à un acte de mainlevée.
Dans le cadre d’une succession, il est nécessaire de recourir à un notaire. Il se chargera de tout le processus de succession.
De ce fait, au même titre que lors d’une vente immobilière, des frais de notaire sont à payer. Les héritiers doivent en théorie s’acquitter de ces frais. Cependant, ils peuvent dans certains cas être pris sur les liquidités du défunt.
A priori, il parait juste que le vendeur prenne en charge les frais d’agence. Après tout, c’est lui qui décide de faire appel à un agent immobilier. Il est donc logique qu’il paye celui-ci pour ses services. Cependant, il n’a pas d’obligation légale de le faire. Lors de la signature du mandat, le vendeur va définir avec l’agent le montant de sa commission mais aussi la personne en charge de la verser. Ainsi, deux choix s’offrent à lui, régler lui-même ces honoraires ou laisser l’acquéreur s’en charger.
Tout d’abord, il n’y a pas de réglementation précise sur ce que comprennent les honoraires d’un agent immobilier. Chaque agence est libre de fixer le montant de sa commission en fonction des services qu’elle propose. Les agences traditionnelles optent pour un pourcentage du prix de vente tandis que d’autres solutions comme Liberkeys proposent des frais fixes décorrélés du prix du bien.
Sur Paris, il faut verser en moyenne 5 % du prix de vente. Avec cette commission, l’agence immobilière va payer ses dépenses : salaires, loyer, charges, etc. Une partie sera laissée à l’agent sous forme de prime.
Puisque le vendeur a mandaté l’agence, il est logique que ce soit lui qui paye sa commission. Et dans la majorité des cas, il s’en charge. L’agent va donc afficher sur l’annonce un prix de vente qui inclus les frais d’agence.
Par exemple : une annonce propose un bien à 450 000€ et les frais d’agence de 25 000€ sont à la charge du vendeur.
Si cette option est la plus courante, l’acheteur peut prendre en charge les frais d’agence. Dans ce cas et d’après la loi ALUR, l’annonce doit clairement stipuler que les frais sont à la charge de l’acquéreur. Si en théorie cela semble injuste, il n’y a pas de vraie différence entre les deux options. Dans tous les cas, le vendeur touchera le même net vendeur et l’acheteur versera la même somme.
Par exemple : une annonce propose un bien à 450 000€ et les frais d’agence de 25 000€ sont à la charge de l’acheteur.
Finalement, que le vendeur paye ou non les frais d’agence n’a aucune influence sur le net vendeur. En revanche pour l’acquéreur, cela va modifier le coût des frais d’acquisition.
En plus de payer le vendeur, l’acheteur va verser d’autres charges pour devenir propriétaire du bien. Ces frais d’acquisition (frais de notaire et taxes) vont être calculés sur la partie revenant au vendeur. Ainsi, lorsque le vendeur prend à sa charge les frais d’agence, il augmente les frais de notaire de l’acheteur.
Reprenons le même exemple : une annonce propose un bien à 450 000€, les frais d’agence sont de 25 000€ et les frais de notaire de 8%.
Lorsque le vendeur prend en charge les frais d’agence :
Lorsque l’acheteur prend en charge les frais d’agence :
Dans ce cas, en payant les frais d’agence, l’acheteur aura économisé 2000€. En définitive, lorsque les frais d’agence sont à la charge de l’acquéreur, cela peut avoir un effet dissuasif. Il peut avoir l’impression de payer des frais supplémentaires en lisant l’annonce. Pourtant, en prenant en compte les frais d’acquisition, il est plus intéressant pour un acheteur de payer les frais d’agence.
Mais cette logique n’intervient que si vous vendez en passant par une agence avec une commission élevée. En effet, choisir une solution de vente avec des frais réduits comme la nôtre n’impactera pas le montant des frais d’acquisition !
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Lorsque l’on souhaite faire appel à une agence immobilière, on peut se heurter à l’opacité de son fonctionnement et des frais d’agence qu’elle vous demande.
Ces frais ont en effet pour but de rémunérer l’agence immobilière et notamment l’agent immobilier mandaté pour vous aider à réaliser votre transaction plus rapidement.
Pourtant, il est très difficile de savoir en pratique à quoi servent réellement ces frais et ce que touche vraiment l’agent immobilier dans sa poche. Nous vous expliquons donc tout ce que vous devez savoir sur la répartition des commissions d’agence.
Vous cherchez à vendre votre logement et souhaitez faire appel à un professionnel de l’immobilier ? Vous devrez payer des frais d’agence. Ces frais constituent la rémunération du travail de l’agence immobilière pour son rôle d’intermédiaire dans la transaction. Un agent immobilier se charge, selon les cas, de l’estimation du logement, de la rédaction de l’annonce immobilière, de la négociation, de la réalisation de l’acte de vente…
Tout d’abord, il n’existe aucune réglementation précise et aucune loi n’encadre les frais d’agence. Toutefois, il s’agit, dans la majorité des cas, d’un pourcentage du prix de vente du logement pouvant aller de 3 à 10 % du prix de vente.
Si la fixation des frais d’agence est libre, les agences immobilières sont tout de même tenues d’afficher de façon claire et lisible les honoraires qu’elles pratiquent sur leur vitrine ou à l’entrée de leur agence.
Sachez que la réglementation est en revanche beaucoup plus stricte du côté de la commission agence immobilière location. En effet, les frais d’agence dans le cadre des locations sont plafonnés par la loi Alur à un montant compris entre 8 et 15 euros par m² en fonction du lieu de la transaction.
D’une manière générale, le vendeur paye les frais d’agence à l’agence immobilière à laquelle il fait appel.
Si vous passez par un réseau d’agence pour vendre votre bien, comme c’est la plupart du temps le cas, l’agence se chargera de garder une grande partie de la commission pour elle et de redistribuer le reste à l’agent immobilier qui s’est chargé de la vente.
Cette commission permettra notamment à l’agence immobilière de payer ses frais fixes. Ils peuvent s’avérer très hauts dans le cas de réseaux franchisés (structure, matériel, publicité, éventuels salaires fixes…).
L’agence et l’agent immobilier mandatés se partagent les frais d’agence que vous payez au moment de la vente. Il est donc bien entendu que
le salaire d’un agent immobilier ne correspond qu’à une petite partie de ces honoraires qui est selon les cas et les agences, de l’ordre de 7 à 30 % des frais d’honoraires touchés par l’agence.
Prenons l’exemple d’une agence pratiquant des frais de 5 % pour une vente d’un logement à 400 000 euros. Le montant des frais d’agence s’élève donc à un montant de 20 000 euros. De ce fait, l’agent immobilier touchera entre 1 400 et 6 000 euros dans sa poche selon les situations.
En revanche, si vous faites appel à un mandataire immobilier non affilié, l’intégralité de la commission lui reviendra.
Elle lui servira à financer sa rémunération ainsi que les frais afférents à son activité. N’ayant pas accès au même réseau que les agences immobilières classiques, leurs rémunérations sont en revanche encore plus volatiles.
Les agents immobiliers indépendants ou non ne sont habilités à exercer que s’ils possèdent une carte professionnelle. Elle leur permet de s’occuper de la vente, de la location et de l’administration de biens. La profession des agents immobiliers est d’ailleurs encadrée par la Loi Hoguet. Pour toucher les honoraires, les agents immobiliers doivent veiller à ce que la transaction soit finalisée et le compromis de vente signé.
Sachez donc qu’aucun acompte ne doit être versé à l’agence avant la réalisation effective de la vente. C’est-à-dire une fois que les fonds afférents à la vente seront réceptionnés.
Les agents immobiliers sont avant tout des commerciaux. Leur travail consiste à faire l’intermédiaire entre des vendeurs et des acquéreurs de biens immobiliers. Mais aussi d’instaurer une confiance entre le vendeur et l’acheteur pour faciliter la transaction.
La rémunération à la commission est donc censée motiver les agents à travailler de façon très consciencieuse.
Afin de réaliser la vente de bout en bout de façon effective pour en toucher les honoraires. Leur rémunération est conditionnée à la réalisation effective d’une transaction immobilière.
De ce fait, les salaires des agents immobiliers peuvent être extrêmement fluctuant d’un mois à l’autre. Et cela en fonction d’une multitude de critères (marché immobilier, saisonnalité, taux d’emprunt, inflation…).
Les frais d’agence sont le gage du bon travail des agents. C’est leur source principale de revenu.
Aussi, il faut être particulièrement vigilant quand il s’agit de négocier les frais d’agence. En effet si les frais une fois négociés sont bien plus faibles que ceux pratiqués sur les autres biens présents dans l’agence, un agent immobilier peut ne pas se donner au maximum pour vendre votre bien et préférer donner toute son énergie sur un bien dont la commission est plus forte.
La négociation des frais d’agence est donc indissociable de la prise en compte de la motivation induite pour l’agent immobilier.
D’autres solutions peuvent néanmoins exister si vous cherchez à faire baisser le montant des frais d’agence.
Par exemple, vous pouvez faire appel à une solution immobilière à frais fixes. Chez Liberkeys, nous avons opté pour des frais fixes de 4 990 €, quelle que soit la taille de votre bien. La motivation de votre agent n’est donc pas liée à la commission. Au contraire, il est même rémunéré grâce à la satisfaction client. Votre agent est récompensé dès que vous mettez un avis 5/5 sur notre Trustpilot !
Si vous souhaitez vendre votre logement, vous avez certainement dû entendre parler de prix net vendeur. Pour bien comprendre quel montant est réellement engagé dans la transaction immobilière, il est indispensable de savoir ce qu’il prend en compte. Pourtant, face à la multiplicité des notions de prix en immobilier, il est souvent difficile de s’y retrouver. Voici donc un petit guide pour que vous sachiez ce que signifie réellement le prix net vendeur.
Cela correspond à la somme que vous allez réellement toucher une fois la vente terminée.Il s’agit donc du prix auquel aura été estimé votre logement lors d’une estimation en ligne ou par un expert. Puis auquel s’ajoutent des frais annexes (frais de notaires, quote part de la taxe foncière…).
Si vous regardez souvent les annonces immobilières vous avez sans doute déjà aperçu la notion de prix “FAI”. Attention donc à ne pas confondre prix net vendeur et prix FAI. Le prix net vendeur prend en compte un certain nombre de frais annexes. Il s’agit par exemple des frais de notaire qui sont ajoutés au prix de vente de votre bien.Pour obtenir le prix Frais d’Agence Inclus (ou prix FAI) il suffit d’ajouter les frais d’agence au prix net vendeur de votre logement.Pourquoi utiliser ces 2 définitions ? Tout simplement parce qu’elles ne s’adressent pas aux mêmes acteurs. Le prix FAI permet aux acheteurs de savoir ce qu’ils vont réellement payer. Au contraire, le prix net vendeur permet de déterminer ce que les vendeurs vont réellement gagner.Dans les annonces immobilières publiées dans les agences, le prix net affiché est le prix FAI pour permettre à l’acquéreur potentiel de savoir quelle somme est réellement engagée dans la transaction.
Lorsque l’on passe par une agence immobilière pour vendre son logement, comme c’est fréquemment le cas, des frais supplémentaires s’appliquent au prix de votre logement. Définis comme un pourcentage du prix vendeur, ils peuvent avoir un effet non négligeable sur ce dernier par un effet de levier.Comment fonctionnent les frais d’agence ? En réalité aucune loi n’encadre les frais d’agence. Les agents immobiliers sont totalement libres dans leur fixation. Cependant,ils sont généralement situés entre 5 et 10% du prix net vendeur et sont tout à fait négociables.Autre point important, les frais d’agence sont le plus souvent dégressifs en fonction du prix du bien : plus le prix estimé de votre logement est élevé et moins le pourcentage appliqué sera élevé.Qui les paye ?En pratique, il s’agit du vendeur.Etant donné que dans la base du prix net vendeur, les frais d’agence ne sont pas inclus (et sont donc soustrait). Le montant des frais d’agence a une influence relativement élevée sur ce que vous touchez réellement. Il s’agit donc d’un réel levier pour faire augmenter ou diminuer votre prix net vendeur. C’est pour cela qu’il est absolument indispensable de bien négocier les frais d’agence lorsque l’on s’engage auprès d’une agence immobilière.
Face aux frais parfois très élevés des agences immobilières classiques, de nombreux vendeurs se tournent vers de nouvelles solutions. La première consiste à vendre seul via les portails de particuliers à particuliers. Cette solution ne vous coûte rien mais demande une grande disponibilité et de connaître le marché immobilier de votre secteur. Il vous faudra aussi connaître les aspects légaux de la vente immobilière.Autre solution très rentable : faire appel à une solution en frais fixes. C’est la solution que nous proposons chez Liberkeys. En effet, nous vous accompagnons de l’estimation de votre bien à la signature de l’acte de vente pour un forfait unique de 4 990 euros. Et ce quel que soit le prix estimé de votre bien immobilier. Cela peut vous permettre de réaliser très facilement une jolie plus-value sur la vente de votre bien.Vous avez le suivi d’une agence traditionnelle sans l’impact des frais d’agence sur votre prix net vendeur.
Les frais de notaire servent à transférer la propriété du bien immobilier du vendeur à l’acheteur.Pour enregistrer l’acte de vente, il est indispensable de passer par un notaire. Les frais d’acquisition qui lui sont dus comprennent la rémunération du notaire, les droits d’enregistrement, le coût des démarches nécessaires à la rédaction de l’acte de vente… Le montant de ces frais atteint 7 à 8% du prix FAI pour les logements anciens, contre 2 à 3% pour le neuf.
Il est parfois très difficile de s’y retrouver entre toutes les notions de surfaces qui existent en immobilier ! Entre surface habitable, surface carrez, surface pondérée, surface privative… Aujourd’hui nous avons décidé de vous expliquer plus en détail l’intérêt de la surface pondérée. Calculée à partir de la surface habitable, elle s’utilise principalement dans le cadre de l’évaluation des loyers. Notamment pour les zones aidées où les loyers sont encadrés par la loi. Découvrez son utilité et comment la calculer.
La notion de surface pondérée combine deux types de surfaces : la surface habitable et la surface annexe. Son but est de donner une appréciation de la valeur d’un logement. Mais cette fois-ci en prenant en compte les pièces d’habitation et les annexes à la surface du logement.
La notion de surface habitable (ou surface habitable loi Boutin) est régie par le Code de la construction et de l’habitation. Elle correspond à la surface du logement disponible pour l’habitation. Elle ne comprend pas les parties occupées par les cloisons, les murs, les gaines, les portes ou encore les escaliers. Autre point important, elle ne prend en compte que les espaces dont la hauteur sous plafond est supérieure à 1,80 mètre. Enfin, elle exclut certains espaces comme les caves, les vérandas ou les remises. La surface habitable est très importante en droit immobilier. Le contrat de vente ou de location doit la stipuler de manière claire. Le propriétaire la calcule à partir de la superficie de chaque pièce. Mais chez Liberkeys nous vous conseillons de faire appel à un professionnel (géomètre ou diagnostiqueur certifié) pour cette mesure. En cas d’erreur de plus de 5% dans l’estimation de la surface habitable, c’est la responsabilité du professionnel qui sera engagée et non la vôtre.
Les surfaces annexes prennent en compte les surfaces réservées à l’usage exclusif de l’occupant du logement. La surface annexe respecte deux conditions. La hauteur sous plafond doit être au moins égale à 1,80m et son usage premier n’est pas l’habitation. Dans ces annexes sont donc comprises :
En revanche, les garages et espaces de stationnement ne comptent pas. Cette règle est en théorie valable à la fois pour les maisons individuelles et les immeubles collectifs. Mais dans les faits il est très difficile de distinguer les parties d’annexes affectées au stationnement ou vraiment utilisées comme annexe dans les logements individuels. Dans ce cadre, la partie à usage de stationnement peut être fixée de façon forfaitaire à 12m².
Tout d’abord, la surface pondérée correspond à l’articulation de ces 2 notions de surface. De ce fait, la surface pondérée s’obtient en ajoutant 50% des surfaces annexes à la surface habitable du logement.
Prenons un exemple très simple : vous disposez d’un appartement à la surface habitable de 55m² avec une terrasse de 10m². La surface pondérée de votre logement correspond à 55 + 0,5 x 10 = 60 mètres carrés.
Attention à bien noter que les surfaces annexes ne sont prises en compte que dans la limite de 8mètres carrés. Ainsi si la superficie totale de vos annexes dépasse 16mètres carrés (et donc 8m² une fois la réduction de 50% appliquée), votre surface habitable sera augmentée de 8mètres carrés uniquement.
Que vous possédiez un logement de 50mètres carrés avec une terrasse de 16m² ou un logement de 50mètres carrés avec une terrasse de 20m², le résultat sera donc le même : votre surface pondérée sera de 50 + 16 x 0,5 = 58m².
La surface pondérée est une notion utilisée tout particulièrement par les investisseurs locatifs. En effet, son principal intérêt est de calculer les loyers maximaux que les propriétaires peuvent accorder dans les zones sensibles où la loi plafonne les loyers.
À l’origine, la surface pondérée avait pour but de prendre en compte tous les critères importants du logement dans le calcul de sa surface. En cela son but était de remplacer la notion complexe de surface corrigée, utilisée pour le calcul des surfaces de logements encadrés dans les zones prioritaires (logements HLM par exemple).
Aujourd’hui l’usage de la surface pondérée s’est largement diversifié. La surface sert principalement de base de calcul pour tous les dispositifs soumis à un encadrement des loyers et ouvrant le droit à une défiscalisation pour les propriétaires.
C’est par exemple le cas des dispositifs Pinel, Scellier et Duflot qui permettent d’économiser une partie de l’impôt sur le revenu contre un loyer plafonné pendant un certain laps de temps. En d’autres termes, un investisseur locatif qui achète un logement sous un de ces dispositifs obtient une réduction conséquente de ses impôts. S’il consent à louer son logement sans dépasser un certain montant pendant une période fixée.
Pour calculer le loyer maximal auquel il a le droit de louer son logement, un propriétaire en loi Pinel doit non seulement tenir compte de la zone où est situé le bien mais aussi de la surface pondérée du logement.
Le calcul du montant du loyer plafonné est très simple : il suffit au propriétaire de multiplier la surface pondérée de son logement par le loyer maximum au mètre carré de sa zone géographique. Le propriétaire obtient alors le loyer maximum qu’il est en droit de demander dans le cadre du dispositif de défiscalisation.
La valeur de votre bien a-t-elle changé ?
Faire appel à un notaire est indispensable lorsque l’on achète un bien immobilier. Dans la plupart des cas il est seul à rédiger les actes. Pourtant il est possible de faire appel à deux notaire à la fois : le notaire vendeur et le notaire acheteur.
Dans la plupart des transactions immobilières, un seul notaire effectue l’intégralité des actes authentiques nécessaires à la mutation de propriété entre l’acheteur et le vendeur. Et c’est quasi systématiquement à l’acheteur de le choisir.En effet, étant donné que l’acte du notaire vise à rendre l’acheteur propriétaire aux yeux de la loi, c’est lui qui paie l’intégralité des frais.Il est donc plutôt logique que ce soit lui qui choisisse le notaire qui l’aidera dans sa transaction.
En France, aucune loi n’encadre le choix du notaire lors d’une transaction immobilière. De ce fait, il est possible de faire appel à un ou deux notaires. Tout dépend de la volonté de l’acheteur et du vendeur du bien. Le principal quel que soit le choix, est que les deux parties soient d’accord.
Le choix du notaire est d’ailleurs totalement libre et ne dépend pas de la situation géographique ou du lieu de résidence des deux parties.
Dans le cas où le vendeur et l’acheteur se mettent d’accord sur le fait de faire intervenir deux notaires,chacun choisi un notaire qui travaillera sur la transaction.De façon logique, les deux noms apparaîtront donc sur le compromis de vente.
Quand deux notaires travaillent sur la même transaction ils se partagent le travail.En général le notaire acheteur s’occupe de la rédaction de l’acte de vente tandis que le notaire vendeur se charge de tout le reste des tches.Mais attention, la loi encadre cette répartition des tches. Et la législation n’est pas la même partout : elle dépend du lieu géographique des deux notaires. Selon leur lieu de résidence les règles sont inscrites dans différents documents :
Notez que dans la plupart des cas, le notaire acheteur doit rédiger les actes. Cela semble plutôt logique puisque c’est l’acte de vente rédigé par le notaire qui matérialise le titre de propriété de l’acquéreur. C’est donc un document qui a plus d’importance pour l’acheteur que pour le vendeur.
C’est généralement à l’étude du notaire acheteur qu’est signé le compromis de vente et à celle du vendeur qu’est signé l’acte authentique.
On pourrait penser qu’en faisant appel à deux notaires, la note finale doublerait. Quand on sait que les frais de notaire atteignent en moyenne 7 à 8% du prix de vente, cela a de quoi être inquiétant ! Alors soyez rassurés, en faisant appel à deux notaires vous ne débourserez un centime de plus. Comme les notaires se partagent le travail, les frais sont simplement divisés entre eux.
D’ailleurs, ce cumul de notaires n’a aucun impact sur les droits de mutation, qui représentent l’essentiel des frais de notaire. Et le reste des frais est distribué entre les deux notaires sous forme d’honoraires. Chacun des deux notaires reçoit donc une rémunération au pro rata de sa contribution dans le projet.
À noter, que comme lorsque l’on fait appel à un seul notaire, c’est à l’acheteur que revient le soin de payer les frais de notaire dans leur intégralité.
Faire appel à deux notaires permet d’avoir une double sécurité sur votre projet immobilier et son caractère juridique. En effet, chacun des deux notaires aura à coeur de servir les intérêts de son client (acheteur ou vendeur). Ils vérifieront donc chacun des documents nécessaires au bon déroulement de la vente : diagnostics immobiliers, conditions suspensives…
Autre point important : en faisant appel chacun de leur côté à un notaire particulier, les deux parties pourront bénéficier d’un plus grand accompagnement et suivi dans le projet. Avec de nombreuses formalités et un vocabulaire juridique pas toujours simple, se faire accompagner et conseiller est très utile et très rassurant.
Faire appel à deux notaires est donc un vrai gage de sérénité. C’est encore plus vrai lors de transactions immobilières compliquées, ou dans le cas de successions.
Le mandat de vente exclusif est souvent plébiscité par les agents immobiliers car le service rendu aux clients est d’une grande qualité. Cependant, ce type de mandat peut s'avérer plus contraignant. En effet, le propriétaire ne peut faire appel à aucune autre agence immobilière que celle mandatée et n’a pas le droit à la vente directe. Si l’on n’est pas satisfait de ce service très cadré, est-il possible de résilier son mandat de vente exclusif ?
Les conditions de résiliation de votre mandat exclusif figurent dans le contrat que vous avez signé avec votre agence immobilière. Les mandats exclusifs tendent tous à fonctionner de la même façon car ils sont encadrés par la loi Hoguet de 1970. Avant d’entamer une quelconque démarche de résiliation, veillez toutefois à bien lire votre mandat et ses conditions précises.
La loi autorise les propriétaires à résilier leur mandat exclusif dans un délai de 14 jours après la signature du contrat. Cela permet aux vendeurs de prendre un temps de réflexion après signature du contrat pendant lequel ils sont en droit de changer d’avis.
Cette résiliation peut être unilatérale et le propriétaire n’a pas à justifier son choix.
Les mandats de vente prévoient presque tous une période pendant laquelle le contrat est irrévocable. En d’autres termes, lorsque l’on signe un mandat de vente, on ne peut le rompre immédiatement et sans préavis. Pour les mandats exclusifs, cette période d’irrévocabilité est en général fixée à 3 mois, la loi interdisant qu’elle soit plus longue.
Pendant toute cette durée, vous ne pourrez donc pas résilier votre mandat de vente exclusif.
À l’issue des trois mois durant lesquels votre mandat de vente exclusif est irrévocable, le contrat se renouvelle en général tacitement par tranche d’un mois. À noter que ces conditions sont négociables et qu’elles sont mentionnées dans votre contrat. Avant de signer votre mandat, vous pouvez donc fixer ces périodes en accord avec votre agent.
Après la période d’irrévocabilité, vous avez alors le droit de résilier votre mandat exclusif en envoyant un courrier avec un préavis de 15 jours avant la fin de la période en cours. Une fois ce courrier reçu par votre agent immobilier, le mandat sera rompu de façon effective.
Le mandat de vente exclusif engage davantage le propriétaire et l'agent immobilier. De ce fait, certains cas ne sont pas suffisants pour justifier une résiliation.
A noter également que quel que soit le motif de résiliation, il n’est valable que si la rupture se fait en respectant les termes renseignés dans le contrat.
Pour qu’une résiliation de mandat ait une portée légale, elle doit obligatoirement être envoyée par courrier recommandé avec accusé de réception. De ce fait, les deux parties auront une trace du pli envoyé par le propriétaire pour résilier le contrat.
Un courrier recommandé avec accusé de réception peut s’envoyer depuis n’importe quel bureau de poste de France ou directement en ligne sur le site Internet de La Poste.
Nom, prénom et adresse du propriétaire
Nom et adresse de l’agence immobilière
Lettre recommandée avec avis de réception
Date et lieu
Objet : Résiliation du mandat de vente exclusif
Madame, Monsieur,
J’ai signé dans votre agence un mandat de vente exclusif le ……… (date) concernant mon bien ……….. (brève description du logement) situé …………….. (adresse du logement) et référencé sous le numéro………… (numéro d’inscription figurant sur le mandat).
Conformément à l’article 78 du décret n°72-678 du 20 juillet 1972, et comme nous l’y autorisent les conditions de résiliation figurant au contrat, je vous informe par cette lettre mettre fin à ce contrat. Cette révocation prendra effet quinze jours après la réception du présent courrier.
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations les plus distinguées.
Signature
Si vous avez des questions sur votre projet immobilier nos agents sont à votre écoute.
Vous souhaitez résilier votre mandat de vente simple mais vous ne connaissez pas les règles et échéances prévues par la loi en matière de mandat d’agence ? Nous vous avons préparé un dossier complet pour tout connaître sur la résiliation de mandat immobilier. Conditions, échéance, délai de préavis, modèle de lettre de résiliation… Vous saurez tout !
Le mandat de vente simple (ou sans exclusivité) autorise les propriétaires à faire appel à plusieurs agences pour vendre leur bien immobilier mais également à avoir recours à la vente directe. Plusieurs raisons différentes peuvent pousser à vouloir le résilier :
La particularité du mandat simple est qu’il autorise la vente directe.
Cela signifie donc que si vous avez signé un mandat de vente simple avec une ou plusieurs agences immobilières, vous avez quand même l’autorisation de réaliser une vente de particulier à particulier.
Dans le cas où vous trouvez un acquéreur par vos propres moyens, vous êtes tenus d’en informer l’agence en lui envoyant une lettre de résiliation qui rompt le mandat en cours à la fin de la période d’irrévocabilité.
Vous devez aussi communiquer le nom de l’acquéreur de votre bien immobilier aux agences que vous avez mandatées. Elles pourront alors s’assurer que la vente réalisée répond bien aux critères de vente directe.
La rupture du mandat engagé avec un agent immobilier peut avoir lieu pour plusieurs raisons si le bien n’est pas déjà vendu.
D’abord, vous pouvez décider de retirer votre bien immobilier de la vente. Vous pouvez également décider de chercher à le vendre uniquement par vos propres moyens ou de faire appel à un nombre plus restreint d’agences immobilières en lesquelles vous avez une pleine confiance.
Dans tous les cas, ces motifs de résiliation doivent respecter un certain nombre de conditions qui figurent dans le mandat simple que vous avez signé.
Si vous souhaitez résilier le mandat de vente simple que vous avez confié à un agent immobilier vous devez vous référer au contenu du mandat immobilier qui stipule toutes les conditions de résiliation.Ces conditions sont par ailleurs encadrées par le décret n°72-678 du 20 juillet 1972.
L’article 1122 du Code Civil garantit un délai de rétraction de 14 jours aux propriétaires d’un bien à compter de la signature du mandat.
Cette clause est valable uniquement pour les mandats sans exclusivité et est valable même si ce n’est pas stipulé dans le contrat.
Durant ces 14 jours, vous avez donc le droit de résilier votre mandat de vente simple sans préavis. Une fois le courrier recommandé envoyé, la rupture du mandat est valable de façon immédiate.
La plupart des contrats prévoient une période pendant laquelle le mandat est irrévocable : elle est en général de 3 mois mais peut être négociée. Dans tous les cas elle est mentionnée dans le mandat de vente que vous avez signé. Durant l’intégralité de cette période, il est impossible pour vous de mettre fin à votre mandat simple.
A noter cependant que dans le cas où vous décideriez de ne plus vendre votre logement, vous avez le droit de demander la résiliation de votre mandat de vente simple pendant la période d’irrévocabilité si l’agence ne vous a présenté aucun acheteur intéressé par votre bien au prix demandé.
Autre point important, dans le cadre d’un mandat de vente simple où vous pouvez donc faire appel à plusieurs professionnels immobiliers différents pour vendre votre logement, vous devez entamer une démarche de résiliation avec toutes les agences que vous avez mandatées si vous souhaitez stopper totalement la vente de votre logement.
À l’issue de ce délai d’irrévocabilité durant souvent 3 mois, le mandat de vente simple est tacitement renouvelé par tranche d’un mois.
Pendant cette durée, le mandat est à nouveau irrévocable. Pour résilier de façon effective votre mandat de vente simple vous devez donc envoyer un courrier avec un préavis de 15 jours avant la fin de la période irrévocable en cours à votre agent immobilier.
Quel que soit le motif et le délai dans lequel vous souhaitez résilier votre mandat de vente simple, vous devez absolument envoyer une lettre de résiliation. Ainsi vous devez envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception en vous rendant dans un bureau de poste ou directement sur le site web de la poste.
Nom, prénom et adresse du propriétaire
Nom et adresse de l’agence immobilière
Lettre recommandée avec avis de réception
Lieu et Date
Objet : Résiliation du mandat de vente simple
Madame, Monsieur,
J’ai signé dans votre agence un mandat de vente sans exclusivité le ……… (date) concernant mon bien ……….. (brève description du logement) situé …………….. (adresse) et référencé sous le numéro………… (numéro d’inscription figurant sur le mandat).
Conformément à l’article 78 du décret n°72-678 du 20 juillet 1972, et comme nous l’y autorisent les conditions de résiliation figurant au contrat, je vous informe par cette lettre mettre fin à ce contrat. Cette révocation prendra effet quinze jours après la réception du présent courrier.
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations les plus distinguées.
Signature
Nom, prénom et adresse du propriétaire
Nom et adresse de l’agence immobilière
Lettre recommandée avec avis de réception
Lieu et Date
Objet : Résiliation du mandat de vente simple
Madame, Monsieur,
J’ai signé dans votre agence un mandat de vente sans exclusivité le ………. (date) concernant mon bien ………. (brève description du logement) situé ………. (adresse) et référencé sous le numéro………. (numéro d’inscription figurant sur le mandat).
Par la présente lettre, je souhaitais vous informer avoir trouvé des acquéreurs par mes propres moyens. Un compromis de vente a été signé le………. (date) avec ………. (nom et prénom de l’acquéreur) résidant………. (adresse de l’acquéreur).
Conformément à l’article 78 du décret n°72-678 du 20 juillet 1972, et comme nous l’y autorisent les conditions de résiliation figurant au contrat, je vous informe donc par cette lettre mettre fin à ce contrat. Cette révocation prendra effet quinze jours après la réception du présent courrier.
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations les plus distinguées.
Signature
Depuis 2014, les prix immobiliers français ne cessent de grimper. Avant d’entrer dans la période du confinement, on enregistrait une hausse globale des prix immobiliers de 5,2 %. La crise du Covid-19 devrait mettre un coup de frein sur cette augmentation en mettant le marché immobilier à l’arrêt. Mais concrètement, quels effets aura le Covid-19 sur les prix de l’immobilier ? S’il est trop tôt pour avoir des certitudes, les experts sont cependant plutôt optimistes.
Le confinement devrait affecter à court terme le marché immobilier sur plusieurs points.
Tout d’abord, les acheteurs comme les vendeurs vont se retirer du marché pendant plusieurs semaines voire quelques mois, ce qui entraînera une baisse brutale des transactions. Certains vendeurs en besoin urgent de liquidités devraient cependant parvenir à vendre. Mais tout le processus se fera à priori à distance et sur de très petits volumes. Un achat immobilier étant un gros investissement, la plupart des visites virtuelles ne suffisent pas pour qu'un acheteur s'engage.
Ensuite, les agences immobilières doivent fermer leurs portes. Les visites sont donc stoppées et les délais de traitement des dossiers prolongés. Cela peut nous faire craindre que la reprise de l’activité immobilière ne provoque un goulot d’étranglement à la levée du confinement. Le manque de biens immobiliers dans les zones à flux tendus n’en sera que plus flagrant.
Enfin, suite à l'immobilisation du marché, les prix immobiliers devraient baisser. Le Président du Conseil supérieur du notariat a d’ailleurs expliqué dans Le Parisien que les prix devraient connaitre «une crise comparable à celle de 2012-2013 avec une correction […] de 10 à 15 %». L’Ile-de-France et Paris ne devraient pas échapper à cette baisse des prix immobiliers.
Néanmoins, cette baisse ne devrait être que de court terme. A moyen et long terme, les prix immobiliers devraient résister et être stabilisés.
D’après Eric Allouche, le directeur exécutif du réseau ERA Immobilier, si le confinement dure plus que 3 mois, « alors il faudra s’attendre à des dépôts de bilan et à un chômage massif. Dès lors, il ne sera plus question d’acheter de l’immobilier ». Mais d’après le gouvernement, le confinement devrait vraisemblablement durer jusqu’à la fin du mois d’avril. Selon Eric Allouche, le marché immobilier devrait donc rapidement reprendre des couleurs. Il ajoute que « l’immobilier est structurellement solide et restera une valeur refuge ». Le moteur de la hausse des prix des dernières années devrait ainsi reprendre et mettre un terme à une baisse des prix immobiliers.
« L'immobilier est structurellement solide et restera une valeur refuge »
Eric Allouche, directeur exécutif du réseau ERA Immobilier
Par ailleurs, le marché immobilier ne devrait pas autant souffrir qu’à la suite du krach de 2008. Le choc immobilier ne devrait en rien être comparable à celui du 2008. En effet, cette crise était d’origine financière, tandis que celle actuelle est sanitaire. Aussi, le gouvernement a rapidement pris des mesures de grande envergure pour soutenir l'économie. L'objectif est d’atténuer l’impact de la crise et de stabiliser les taux d’intérêts. Cela devrait contribuer à maintenir le marché immobilier à flot.
Ce n’est pas nouveau, les taux d’intérêts sont étroitement liés à la santé de l’immobilier. Les mesures prises par la Banque Centrale Européenne sont donc rassurantes. Pour assurer les liquidités, elle va devoir maintenir les taux d’intérêts. Ceux-ci devraient donc rester durablement bas et contribuer à relancer la confiance des investisseurs.
Par ailleurs, l’Institut de l’Epargne Immobilière et Foncière (IEIF) estime que « le risque que les actifs soient systématiquement pris en étau entre une remontée des taux d’intérêt provoquée par l’inquiétude des investisseurs sur l’augmentation de l’endettement des États et une baisse des revenus locatifs liée à la récession, paraît faible ». Le scénario à envisager est donc positif.
Enfin, plusieurs spécialistes estiment que les conditions de crédit à la levée du confinement devraient être aussi bonnes qu’avant. Elles pourraient même être meilleures avec des taux qui pourraient baisser davantage. Aussi, les banques ayant pris du retard sur la vente de crédit pourraient vouloir compenser avec proposant des modalités d’emprunt avantageuses. Les emprunteurs devraient donc pouvoir financer leur projet grce à des conditions bancaires, toujours favorables après la crise.
A l’heure actuelle, le scénario est donc plutôt positif. Le marché immobilier devrait souffrir, avant de rapidement reprendre son souffle. Toutefois, d’autres experts envisagent de lourdes conséquences sur l’immobilier suite à la crise du Covid-19. Nos conseils sont donc si vous avez prévu d’acquérir un logement, de poursuivre vos plans. Attendre une baisse des prix pourrait se révéler risqué. Et si vous souhaitez vendre votre bien, il va falloir être patient ou bien envisager la solution du virtuel proposée par les néo-agences immobilières telles que Liberkeys.
Qu'il s'agisse de rénovations à des fins personnelles ou d'un grand lifting avant la mise en vente de la maison, les rénovations peuvent faire des merveilles pour la valeur d'une maison - lorsqu'elles sont bien faites.
En raison des émissions de télévision qui documentent le processus de transformation d'une maison délabrée en une œuvre d'art de bricolage impeccable, certains peuvent penser que le processus de rénovation est une chose si facile à faire.
Mais si vous pensez que les rénovations consistent simplement à réarranger les meubles, à redécorer les pièces, à appliquer une nouvelle couche de peinture et à terminer la journée, sachez qu'un travail réussi nécessitera beaucoup de recherche et de patience.
Ce n'est pas pour rien que de nombreux investisseurs immobiliers achètent des maisons délabrées pour les rénover et les "retourner", car ils peuvent les vendre rapidement et réaliser un profit substantiel. Certaines maisons, en particulier celles qui n'ont pas été rénovées ou modernisées depuis de nombreuses années, sont parfaites pour une rénovation à valeur ajoutée.
Il peut s'agir d'agrandir ou de modifier la structure de votre propriété. L'ajout de commodités, de pièces supplémentaires ou l'amélioration des normes peuvent inciter les acheteurs à payer beaucoup plus cher pour votre propriété, ce qui vous permet d'obtenir un meilleur retour sur investissement.
En faisant en sorte que votre maison soit la mieux présentée parmi celles qui sont sur le marché, vous vous assurez d'être en haut de la liste à regarder. Les améliorations peuvent non seulement être présentées comme un élément positif dans la description commerciale de votre maison, mais elles feront également ressortir encore davantage les photos de votre annonce professionnelle.
Cela permettra également de puiser dans l'émotion de l'acheteur, qui sera plus enclin à choisir de faire une offre sur votre maison qu'une autre. Dans un marché où de nombreuses maisons similaires sont proposées aux acheteurs, il est essentiel de pouvoir faire la différence.
Il est nécessaire de prioriser ses travaux, en tenant compte bien évidemment de son budget. Pour vous aider, vous pouvez obtenir en quelques clics, un devis travaux en ligne vous permettant d’avoir une idée du budget à prévoir. Veillez à ce que le jardin à l'avant soit irréprochable. Balayez tous les déchets et désencombrez l’extérieur de votre propriété pour créer une meilleure première impression. Lavez à grande eau l'avant et l'arrière de la maison.
Une nouvelle couche de peinture sur les murs, les plafonds et les boiseries peut transformer l'aspect d'une maison. Le désencombrement est également important, mais la frontière est mince entre le désencombrement et la suppression de toute la personnalité de la propriété à son détriment.
La cuisine est l’une des pièces phares de la maison puisque c’est généralement un endoit où l’on passe du temps. Remplacer une cuisine peut coûter cher et les goûts et les styles peuvent être très subjectifs. Le marché de la vente à domicile est truffé d'histoires de gens qui investissent des sommes importantes dans un design haut de gamme pour ensuite le voir moins apprécié ou pas au goût des nouveaux propriétaires.
Rafraîchissez le design existant avec de nouvelles portes ou une couleur de peinture à la mode, des poignées de porte contemporaines et éventuellement de nouveaux placards.
Un nettoyage professionnel en profondeur transformera la maison et aidera à éliminer les odeurs de cuisine et/ou d'animaux.
Comme la cuisine, la salle de bains est une pièce critique et doit nécessairement faire bonne impression. Nettoyez les joints et les sols à la vapeur ou faites appel aux services d'une entreprise de nettoyage professionnelle. Une fois le nettoyage terminé, fermez les portes et les couvercles des toilettes.
Les acheteurs sérieux fouineront pendant les visites libres. Désencombrez les vestiaires et les penderies pour qu'ils paraissent remplis aux deux tiers. Cela donne l'illusion d'un vaste espace de rangement. Le jour de la visite, ouvrez les fenêtres pour aérer la maison. Ne brûlez pas de bougies fortement parfumées, car cela peut rebuter certains visiteurs. Des fleurs fraîchement coupées dans le hall ou la cuisine sont une bonne idée.
Tous les travaux de construction, y compris les travaux électriques, la maçonnerie et la plomberie, sont évalués au mètre ou au mètre carré. Le coût de la restauration totale par les constructeurs professionnels varie, mais vous devez vous attendre à payer un minimum de 600 € par m2 et jusqu'à 1000 € par m2 pour amener une ruine à un état habitable (ou environ la moitié pour les dépendances), bien que le le coût exact dépend du type de travail impliqué, de la qualité des matériaux utilisés et de la région.
Vous devez vous attendre à ce que le coût de la rénovation d'un ancien btiment « habitable » soit au moins égal à son prix d'achat et peut-être bien plus encore.
Combien vous dépensez pour restaurer une propriété dépend de votre objectif et de la profondeur de vos poches. Si vous restaurez une propriété en tant qu'investissement, il est facile de dépenser plus que vous ne pouvez jamais espérer récupérer lorsque vous la vendez. Gardez un œil sur votre budget (qui sera généralement au moins 50% inférieur au coût réel!) Et ne soyez pas trop pressé. Cependant, il n'est pas rare que les acheteurs se lancent dans un projet de rénovation grandiose et manquent d'argent avant qu'il ne soit terminé et soient obligés de vendre à perte énorme.
Lorsque vous achetez une maison, l'argent que vous payez d'avance n'est qu'un début. Vous devez également faire face à toute une série de dépenses courantes, notamment les réparations.
Pour beaucoup de ces travaux, la plus grosse dépense est la main d'œuvre. Elle est généralement la plus chère dans 9 des 10 cas. En fait, dans certains cas, elle dépasse largement le coût des matériaux. Par exemple, la réparation d'une porte mal alignée coûte environ 5 € pour le matériel nécessaire ; plus 30 à 125 € de l'heure pour un bricoleur, avec un minimum possible de 150 à 350 €.
Dans de nombreux cas, vous pouvez éviter ce coût en effectuant vous-même une réparation ou une rénovation de votre maison. Toutefois, ce n'est pas parce que vous pouvez le faire vous-même que vous devez nécessairement le faire. Les travaux compliqués, tels que la plomberie, l'électricité et la pose de carrelage, doivent être confiés à des professionnels qualifiés. D'autre part, il y a certains travaux, comme la peinture, que vous pouvez presque certainement effectuer vous-même, même sans aucune expérience.
Le plus difficile est de déterminer quels sont les travaux que vous pouvez effectuer seul et ceux qui nécessitent l'expertise d'un professionnel. La réponse à cette question dépend d'une longue liste de facteurs, dont votre niveau de compétence, le temps dont vous disposez et le coût global.
Ah l’été, les verres en terrasse, le bronzage au soleil, les petites robes à fleurs… et la canicule. En ces moments où il fait si chaud qu’on ne sait plus quoi faire de notre personne, on s’est dit que c’était le moment de vous partager ce bon plan. Alors, où trouver des îlots de fraîcheur à Paris ?
Avec des pics de chaleur qui frôlent les 40 degrés à l’ombre, c’est toute l’Île-de-France qui est en vigilance canicule. Alors pour rendre Paris supportable (on pense à toi qui habite dans une chambre de bonne de 8m2 sous les toits) la mairie de Paris a décidé de mettre en place quelques mesures :
Pour voir toutes les infos des lieux et horaires, rendez-vous sur mairiedeparis.fr
Et pour compléter ces mesures, la ville a aussi mis en place une carte interactive en ligne, qui recense les parcs, les points d’eau et les lieux au frais disponibles.
Concrètement, pour être au frais, mieux vaut se tourner vers les parcs et s'y installer à l'ombre. La température y est souvent 1 à 2 degrés inférieure au reste de la ville. Si on dénombre 565 espaces verts dans la capitale, il y en a en revanche peu qui sont ombragés (plus de 50% de végétation haute).
Sur cette carte on peut donc voir tous les espaces verts de la capitale. Ils sont classés selon trois niveaux : très ombragé, partiellement ombragé ou peu ombragé.
Les espaces dits « frais » sont aussi indiqués : lieux de culte, piscines et espaces de baignade, musées et bibliothèques. Autant d’espaces qui ne peuvent être qu’appréciables au milieu de la chaleur ambiante.
A noter que la carte existe aussi en version nuit. On peut alors y voir les parcs ouverts en nocturne et les différents points d’eau.
Avec ça, vous êtes paré pour la canicule ! Mais n'oubliez pas de bien vous hydrater et de mettre régulièrement de la crème solaire pour vous protéger ! :)
Lutter contre les îlots de chaleur en milieu urbain tout en mêlant esthétisme ? C’est bel et bien possible. Il s’agit du dispositif conçu par le Studio Isabelle Daëron en collaboration avec le bureau d’étude OGI : l’Aéro-Seine.
Avec des épisodes caniculaires de plus en plus fréquents, les espaces urbains se transforment rapidement en fournaise et l’état de l’air se dégrade. On l’a tous bien vu avec les 40° des dernières semaines de juillet. (D’ailleurs on en profite pour vous rappeler de vous hydrater et prendre des nouvelles de vos proches, c’est important !) C’est donc pour tenter de palier ce genre ces problèmes climatiques et améliorer le quotidien des citadins que de belles initiatives comme l’Aéro-Seine ont vu le jour.
Depuis 2010, le Studio Isabelle Daëron développe son activité dans les domaines du design urbain, de la scénographie et de la recherche, avec un intérêt particulier pour les enjeux relatifs à l’espace public (eau, énergie, mobilité). En partenariat avec le bureau d’études OGI, ils ont donc élaboré cette gigantesque flaque d’eau en plein Paris. Son but ? Rafraîchir l’air de la ville.
En plus d’être design, ludique et écolo, cette flaque d’eau a un véritable but. En effet, on appelle cela un dispositif de rafraîchissement urbain. Son fonctionnement repose sur l’utilisation du réseau d’eau non potable de Paris. Celui-ci a été conçu au milieu du 19ème siècle afin de servir à l’arrosage des espaces verts et au nettoyage de la voirie. L’eau est puisée de la Seine et du Canal de l’Ourcq, un canal du bassin parisien. Utiliser de l’eau non potable pour de telles infrastructures est plus économique et plus écologique car beaucoup moins énergivore. Bien sur, comme vous, on s’est demandé comment utiliser de l’eau non potable dans des lieux publics pouvait bien respecter les normes d’hygiène. Et bien figurez-vous qu’on a fait nos recherches et c’est possible !
L’Aéro-Seine fonctionne par débordement, lorsque la bouche de rafraîchissement est ouverte, l’eau monte et se réparti sur une surface constituée d’un matériau poreux. Ainsi, il permet d’augmenter la surface de contact entre l’eau et l’air et permet d’assurer un rafraîchissement, le tout sans danger. Le dispositif fonctionne tous les jours de l’été de 11h à 19h.
Aéro-Seine fait partie des 12 lauréats de l’édition 2018 de FAIRE. FAIRE est le premier accélérateur de projets architecturaux et urbains innovants lancé par le Pavillon de l’Arsenal avec la ville de Paris. Plusieurs de ces projets concernent le rafraichissement urbain.
Deux projets ont notamment retenu notre attention. Air des carrières, par exemple, est un banc climatique en terre cuite. Il se connecte aux carrières sous-terraines où il fait constamment 14°C. Dans le square Schwartzenberg c’est le prototype de l’Arbre à pluie qui a été installé. Le projet mêle art et jeux d’eaux le tout sur de vrais arbres. Lorsqu’un cri est détecté, de fines gouttes de pluies se dispersent alors à travers les feuilles, créant une bruine permettant d’abaisser la température dans des environnements citadins et minéraux.
Seloger vient de publier un baromètre annuel du marché locatif. Pour ce faire, le site s’est appuyé sur les données de plus de 800 000 annonces de location proposées par des professionnels et des particuliers. Un véritable outil à porter de main pour les bailleurs, locataires et investisseurs. En effet il offre un très bon éclairage sur la santé du marché immobilier en France. Et force est de constater que le marché locatif se porte plutôt bien ! Une très bonne nouvelle si vous souhaitez investir dans le marché locatif !
On vous aide aujourd'hui à décrypter tout cela.
Selon le site, la location d’un logement vide s’élève en moyenne à 723 euros pour cette année 2019. Un chiffre en progression de 2,5% en une année seulement !
Pour les logements meublés, c’est-à-dire qui dispose de tout l’équipement nécessaire à la vie quotidienne (meubles, vaisselles, etc.) , le loyer mensuel s’élève environ à 769 euros enregistrant une hausse de 5,2% sur les douze derniers mois. Cette hausse s’explique en grande partie par la forte demande pour ce type de biens, très prisés des étudiants.
Pour les logements meublées, les locations meublés disposent d’une surface habitable moyenne de 57 m2 contre 56 m2 pour les logements vides.
Justement, le bien le plus prisé sur le marché locatif est la maison avec 3 pièces. Le délai de vacances locatives étant seulement de 44 jours, vous réaliserez une très belle rentabilité économique en investissant dans ce type de logement.
Il faut compter un délai de vacances de 69 jours pour les logements vides. Ce chiffre tombe à 45 jours pour les logements meublés, dont le préavis est seulement d'un mois.
Le risque de vacances diminue fortement dans les villes dynamiques ou étudiantes. Un propriétaire parvient en moyenne à louer son meublé en seulement 11 jours à Rennes et 12 jours à Nantes. Des chiffres qui contrastent fortement avec le délai de Saint-Etienne (57 jours) et du Havre, en bas de classement (92 jours).
Limoges est la ville de plus de 100 000 habitants auxloyers locatifs les plus attractifs : 475 euros en moyenne. On retrouveégalement sur le podium des villes les moins chères Mulhouse (505 euros parmois) et Saint-Etienne (555 euros)De quoi faire envier tous les locatairesparisiens ! En effet, sans surprise, Paris reste la ville aux loyers lesplus comptés. Il faut compter environ 1618 euros par mois pour un logementvide, 1841 euros pour un logement meublé.
Rendez-vous sur le site de Seloger si vous souhaitez connaître les tendances de votre ville.
La location meublée présente un certain nombre d’avantages. Tout d’abord, le loyer moyen est plus élevé : 13,8 euros par m2 contre 12,6 euros pour un logement vide. On estime alors que le logement meublé rapporte en moyenne un treizième mois de loyer. D’autre part, la facilité d’emménagement et de déménagement d’un logement meublé réduit nettement le délai de vacances locative. Ainsi, si vous envisagez la location d’un bien immobilier, les dernières données montrent que vous réaliserez une meilleure plus-value avec une location meublée.
Le baromètre permet également d’identifier la durée à partirde laquelle il est plus intéressant d’acheter que de louer selon les villes. Lenombre d’années correspond à la date à partir de laquelle le coût de lalocation est supérieur au coût de l’achat :
Ce calcul est établi en prenant en compte un apport de 10%, un emprunt sur 20 ans à 1,6% (assurance comprise), des frais de notaire à hauteur de 7%, des frais d’entretien représentant 20% du loyer.
Le marché locatif est donc, comme on l’avait annoncé, en pleine forme. Alors si vous souhaitez investir dans la pierre, c’est le moment ! Foncez !
On inaugure aujourd’hui une nouvelle série consacrée aux spécialités culinaires françaises. Et pour commencer, quoi de mieux qu’un saut dans la capitale de la gastronomie. Saveurs de terroir et cuisine raffinée, on a de quoi vous donner l’eau à la bouche à travers ces 10 spécialités lyonnaises que l’on a eu du mal à choisir tant la concurrence est rude.
Comme son nom l’indique, le pté en croûte, c’est cette charcuterie habillée d’une croustillante pte feuilletée. Déclinable à souhait, cette délicieuse enveloppe renferme le plus souvent une farce de veau, de porc, et même de gibier. Ne vous méprenez pas cependant, ce met qui peut s’apparenter à un apéro bon marché relève d’un véritable savoir-faire. Car si ce produit du terroir lyonnais fut bien longtemps le symbole d’une cuisine populaire et traditionnelle, il s’est aujourd’hui fait une place sur la scène gastronomique lyonnaise. Chaque année, le concours du pté en croûte attire ainsi à Lyon les plus grands noms de la gastronomie venus d’un peu partout dans le monde. Dernier Lauréat en date, Osamu TSUKAMOTO et son pté-croûte au foie gras et sang de canard challandais.
Un peu dans le même esprit, dégustez le saucisson brioché. Cette charcuterie ptissière traditionnelle de Lyon composée de saucisson chaud cuit à l’étouffée dans une pte à brioche moelleuse et dorée.
L’été pointe le bout de son nez. Alors à défaut de profiter du soleil en ces temps de confinement, on vous emmène quelques saveurs estivales à domicile. Variante de la salade de pissenlit, la salade lyonnaise, c’est simplissime. Mélangez salade verte, tomate, lardon ou foie de volailles, croûtons et œufs pochés ou mollés. Le tour est joué, dégustez ce met lyonnais délicieux et diététique.
A l’origine de la Quenelle Lyonnaise, un ptissier, C.Morateur, qui pour palier à la pêche intensive de brochet décide d’en incorporer à sa pte à choux. Aujourd’hui, largement démocratisée, la quenelle, c’est cette pte moelleuse aux ingrédients extrêmement basiques. Eau, farine, œufs et beurres, dégustez-les en sauce, en soupe ou grillées en salade. Et pour découvrir ce met typique lyonnais, on vous conseille la Maison Giraudet et ses bars à soupes et à quenelles créés à Lyon et Paris.
Parmi les quelques théories sur l’origine du nom de ce plat typique Lyonnais, celle du Maréchal Castellane. Ancien sapeur du Génie et amateur de tripes, il portait toujours un tablier de cuir pour se protéger durant les travaux de construction des tranchées sous Napoléon III. Ces trois éléments caractéristiques du Maréchal auraient donc donné le nom à ce plat constitué d’abats. En effet, le tablier de sapeur est composé de gras-double (partie de la membrane de l’estomac des bœufs) mariné dans du vin blanc, pané et frit. Surprenant ? Il ne tient qu’à vous de tester cette étonnante spécialité lyonnaise à la carte de nombreux bouchons lyonnais.
Spécialité fromagère lyonnaise, ce délicieux met s’intégrera parfaitement à vos apéros estivaux. Fromage blanc en faisselle assaisonné d’herbes hachées d’échalotes et autres condiments, cet apéritif se mange accompagné de mouillettes. Certaines théories avancent que le nom de ce plat proviendrait du fait que les canuts (ouvriers tisserands de soies) n’ayant pas les moyens de s’offrir la cervelle d’agneau se régalaient de ce plat aujourd’hui apprécié de tous.
Le cardon c’est LA spécialité de la région. Ce légume de la famille du chardon n’est pas très connu du grand public. Et pourtant, les Lyonnais en raffolent et encore plus en gratin. Spécialité de la ville, le gratin de Cardon, c’est un plat généreux baigné de béchamel et délicieusement gratiné pour une texture des plus savoureuse.
On passe au sucré à présent avec ces succulentes ptisserieslyonnaises de la famille des beignets.
Connaissez-vous lespralines ? Petit bonbon composé d’une amande ou d’une cacahuète enrobée desucre cuit. Vous les retrouverez dans les tartes aux pralines lyonnaises aumilieu d’une succulente crème.
Pour finir, voici deux produits locaux, fruit d’un savoir-faire lyonnais inégalable, que vous devraient obligatoirement rapporter chez vous si vous n’êtes pas de la région.
Alors n'hésitez plus à faire le tour des différents bouchons lyonnais, ces restaurants typiques de la ville qui sauront ravir vos papilles des meilleures spécialités lyonnaises. Direction, entre autre, le Vieux Lyon où les bouchons affluent au plus grand plaisir des gourmands de passage.